Travail, travail, ou autre chose ? [Libre 1]

Il était précisément une heure moin quart de l'après-midi et Robbie essuyait tranquillement les verres sâles qui traînaient dans l'évier remplit à rabord d'eau savoneuse du Chace's Bar, le restaurant le plus branché de Paris. Tandis que les gestes circulaires qu'il faisait pour assècher la vaisselle devenaient de plus en plus machinaux, le jeune homme regardait par la grande fenêtre en face de lui, qui donnait sur la rue qui, à cette heure, était bondée de monde. Tous venaient de terminer leur pause de midi et retournaient soit à leurs occupation de la journée, soit au Lycée ou encore au Collège, ou bien d'autres à leur travail.

Réalisant alors qu'il essuyait le même verre à soda depuis maintenant cinq minutes, Robie poussa un soupir, lacha son essui à vaisselle après s'être sècher les mains et prit les verres propores par nombres de six, pour aller les remettre sur l'étagère, au-dessus des boissons. Il entendit le tintement de la petite sonette qui résonnait quand quelqu'un passait la porte du Chace's Bar. Il se retourna alors, essayant de deviner qui pouvaient venir dans cet endroit désert alors que tout le monde était entrain de travailler. Une femme d'une quarantaine d'année et une homme à peine plus vieux avaient prit place à la table numéro trois, celle à côté de la fenêtre.

Lorsqu'il se fut assuré qu'ils aient consultés la carte, il saisit son bloc note éléctronique, remit le tablier qui servait d'uniforme et s'avança vers eux, se forcant à afficher un sourire aimable. Il s'arrèta devant la table, attira l'attention des deux nouveaux arrivants sur lui, et se mit dans une position qui montrait qu'il était prêt à séléctionné ce qu'ils commanderaient.

« Vous avez choisit ? »

Robbie avait juste assez écouté ce qu'avait dit le couple que pour pouvoir le retenir et aller donner ses ordres en cuisines. Lorsqu'il fut de retour derrière son bar, il s'acharna à nouveau sur sa vaisselle qu'il n'avait pas encore lavée. Plus il regardait la pile d'assiettes sâles et encore ornées de restes de nourriture, plus elle lui semblait grosse. Il se désespérait un peu de ne faire rien d'autre que de nettoyer les restes des autres. Pas qu'il n'aimait pas son travail, puisque c'était lui-même qui l'avait choisit. Mais il avait ses passes par moment, qui, comment en ce moment, le rendait assez las de ne pas pouvoir s'adonner à un métier plus exitant.

Il décida alors de se reprendre un peu. Avec un immense effort de volontée, il se redressa, le dos droit et la tête haute, regardant le monde dans les yeux. Un grand sourire se figea alors sur son visage fin et pointu, signe de sa décision toute récente. Il saisit alors la lavette qui pendait tristement de l'étagère et d'un pas optimiste, s'avança vers la table la plus proche pour entreprendre de la nettoyer. Dans sa bonne humeur tout juste retrouvée, il se mit à murmurer un morceau à voix basse, l'entraînant encore plus dans son monde à lui... Il était tellement plongé dans son travail, qu'il n'entendit pas la sonette de la porte retentirent une deuxième fois.

Nathaly était levé depuis cinq heure du matin environ. Elle avait encore été réveillé par Isaac. Bon, ce n'était pas la joie, elle l'avouait. Mais elle l'aimait tellement que n'importe quel sacrifice n'était rien pour lui. Elle avait passé l'avant-midi avec lui à s'occuper de lui. Enfin, vers midi, elle était allé le porter chez sa voisine, celle de l'appartement à gauche, pour le faire garder. Elle avait ensuite pris une douche en quatrième vitesse. Elle avait mit ensuite une robe blanche avec des fleurs bleu pâles à peine perceptible dessus. Elle lui arrivait entre le genou et le haut de la cuisse. Elle avait mit dans ses pieds des flips-flops blanche assez confortables.

Elle avait ensuite sorti de l'appartement et était allé se promener en ville. Après une quinzaine de minutes de marche, elle finit par voir le "The Chace's Bar". Elle n'y était encore jamais été mais on lui avait dit que c'était un bon endroit. Donc elle se dirigea vers là.

Elle poussa la porte et la sonette sonna. Elle sourit. C'était assez beau. Elle partit s'asseoir à une table toute seule et attendit.

A finir o/

Non, Robbie n'avait pas entendu la jeune femme, qui lui était inconnue, entrer. Toujours en chantonnant, c'est quand il voulut laver la table à laquelle elle s'était assise toute seule qu'il se rendit compte de sa présence. Il réalisa alors qu'il avait passé la lavette dont il se servait pour nettoyer les tables sur la main pâle de la cliente. Il se redressa alors d'un coup, un air éffaré sur le visage. Il recula jusqu'au bar, saisit un essui et retourna bien vite l'apporter à la jeune blonde. Alors qu'elle s'essuyait les mains, il la regarda d'un air piteux. Lorsqu'il reprit le morceau de tissu à présent mouillé, il dit, d'une voix mal assurée :

« Excusez-moi mademoiselle, je ne vous avait pas vue ! »